ROLAND VAN CAMPENHOUT
Roland Van Campenhout est né en 1942 dans la région d’Anvers, dans cette Belgique qui constitue pour le jazz et ses dérivés venus des Etats‐Unis une fantastique tête de pont pour la conquête de l’Europe. Son père fait partie d’un jazz band et Roland baigne dans cet univers musical. Il tâte de la guitare dès son plus jeune âge et découvre le rock and roll : Elvis Presley, Gene Vincent, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Little Richard et autres Chuck Berry. Le rock blanc et le rock noir. Cela l’amène à s’ouvrir au folk, à la country, au blues, via Dylan et Chicago ! Roland, dans les années 60, monte un skiffle group, influencé par Lonnie Donnegan, qui, en Grande‐Bretagne, préfigure la venue des Beatles, Rolling Stones et autres. Roland, qui n’est pas insensible à ce déferlement, fait ses premières armes avec Derroll Adams, l’une des figures mythiques du folk et du blues. Ce musicien américain installé en Belgique, l’initie, le prend comme guitariste. Sur scène et sur disque. Ferre Grignard lui accorde son amitié, l’entraîne dans tous les clubs et bistrots d’Anvers, comme De Muze, là où l’on vit la musique et le protest song. En 1969, avec son groupe le Blues Workshop, Roland, à l’affiche du festival de blues de Deurne (Anvers), s’impose aux côtés de Chicken Shack, Fleetwood Mac, Nice, Yes, Colosseum… Reconnu, fêté, Roland, avec l’insolence du talent, évolue alors allègrement dans le blues, le rock, le folk, la country, avec quelques incursions dans le jazz. Il signe des musiques de film, écrit pour le théâtre, collabore avec des auteurs de BD, fréquente peintres et auteurs (tel Hugo Claus), multiplie les expériences. Personnage attachant, personnalité emblématique de la scène belge flamande, Roland, artiste complet, la tête dans la musique et pas dans les affaires, enregistre pour un producteur indépendant deux albums distribués par CBS. La major américaine expédie un télex à sa filiale belge. Après audition de ces albums, elle veut s’attacher cet artiste. Mais il est déjà trop tard, Roland est déjà sous d’autres cieux.
Roland, joue, accompagne, héberge, chez lui à Gand, tous les folksingers ou bluesmen qui transitent par la Belgique : Tim Hardin, Martin Carthy, John Martin, Louisiana Red, Alex Campbell, Sony Land Slim ou encore James Booker, le Maître de Dr John. Et encore Arno ( avec lequel il crée Charles et les Lulus et qui produit, en 2003 l’album « Lime & Coconut »), Wannes Vandevelde, Beverly Joe Scott, et bien sûr, Rory Gallagher qui passe six mois chez lui. Leur rencontre date de 1974 : La guitare en bandoulière, Roland s’avance sur le plateau, seul. Négligemment, noyé de lumière par un projecteur, il branche le jack dans son ampli. Le public, médusé, s’interroge « Qui c’est celui‐là ? ». Les doigts parcourent le manche, de haut en bas, à l’indienne. Le son fuse. Avec effets d’écho. « Gallactic Glides », un titre que Roland a écrit, il y a des années. C’est saga raga. C’est quasi hypnotique. Les gens se laissent aller, captivés. Un effet de style que l’on retrouve aussi chez Roy Buchanan, plus tard. Rock, mais surtout blues et folk, l’acoustique l’emporte. Roland envoie ses titres les uns derrière les autres, avec une rare maîtrise. L’audience est séduite. Dans un coin de salle, là, à cette porte qui mène aux loges, des spectateurs, plus attentifs encore, Rory et le Band, observent. Il est rare que Rory aille dans la salle pour voir et entendre l’artiste de sa première partie. Il reste là jusqu’au dernier morceau. Subjugué, conquis. Lorsque Roland quitte la scène, Rory se dirige vers lui, lui tend la main, le félicite. Ce geste n’est pas gratuit. C’est sincère. C’est gagné. Leur amitié est scellée.
Trente ans d’amitié, de tournées, (avec U2 en première partie) de boeufs, et une participation «hommage» sur l’album « Wheels Within Wheels » de Rory (sorti en septembre 2003), l’album folk que Rory voulait tant réaliser. Rory est entouré de Martin Carthy, Bert Jansh (Pentangle), Lonnie Donnegan, John Reinbourn, David Lindley, et de Roland pour deux titres. John Lee Hooker, quelque temps avant sa mort, reçoit Roland dans sa maison des environs de San Francisco, durant de longues heures ! Normal, Roland est né à Boom ! Boom Boom Boom Boom ! Le soir même, dans un club de la ville, il entame la conversation avec une grosse dame. C’est une infirmière du Tennessee, en stage sur la Côte Ouest. C’est elle, qui quelques mois plus tôt, a fermé les yeux de Carl Perkins… Il n’y a pas de hasard ! dit Roland.
Roland, toujours inclassable, entre Gand, Singapour, Bruxelles et Mombassa, avec Yunassi, lauréat du concours Next Big Thing de la BBC avec lequel il enregistre « The Great Atomic Power » en 2005, quarante ans plus tard, trente six albums plus loin, (aucun n’est jamais sorti en France !) soutenu par son complice Steven De Bruyn, l’harmoniciste talentueux d’El Fish, extraordinaire groupe de blues belge, parcourt inlassablement les scènes…
Aujourd’hui, Roland est de retour avec « Never Enough » produit par Tom Van Laere alias Admiral Freebee. Un album aux accents de John Lee Hooker, Daniel Lanois, Ry Cooder et Tom Waits.
Son album le plus personnel, une perle noire sur un fond musical haut en couleur…

JULIEN BRUNETAUD
Né en Janvier 1982 a Agen (Lot et Garonne), Julien Brunetaud commence la musique a l’âge de 12 ans. Autodidacte il apprend en écoutant les disques et en créant son premier groupe très jeune. Il se produit pour la première fois à 16 ans au Blues Station a Tournon d’ Agenais en première partie de Magic Slim. Très vite remarqué il est engagé par Nico Wayne toussaint qui lui fait découvrir l’Europe et sa première session d enregistrement.. Enchaînant festivals (Jazz in Marciac, 24 heures du Swing, Calvi Jazz Festival) et tournées (Hollande, Belgique), il croise la route d’autres grands musiciens et accompagne ainsi BIG JOE TURNER (Lituanie, Angleterre) DANA GILLESPIE (tournée en Inde et aux Iles Moustique), Keith B.BROWN, MoJo BUFORD, John PRIMER, Louisiana RED.
Également chanteur, il monte sa propre formation, JB.Boogie, enregistre le «Live au Comptoir» à Bordeaux qui remporte le prix du meilleur premier enregistrement en 2003.
En parallèle, l’écoute des disques est plus approfondie ,c est a cette période qu’il découvre Nat King Cole, Ray CHARLES, Red GARLAND.
En 2005, il est élu meilleur pianiste Européen et enchaîne plusieurs voyages outre-atlantique.
À CINCINNATI, invité par Ricky NYE, Julien enflamme la salle du City Hall. À Tucson (Arizona) il ouvre pour Pinetop PERKINS en piano solo. À la NOUVELLE ORLEANS, il joue au Jazz Héritage festival. Dans le MISSISSIPI avec le Bordeaux Delta Blues, Julien fait la première partie de la légende vivante B.B. KING dans son club Ebony à Indianola.
En novembre 2005, il accompagne Chuck Berry a l’Elysée Montmartre a Paris.
En 2006, il se retrouve en finale de l’ INTERNATIONAL BLUES CHALLENGE de MEMPHIS. Ce qui lui permet de jouer au CHICAGO blues Festival en rendant un hommage à ROOSEVELT SYKES.
A son retour en France, Julien s’installe à Paris et se perfectionne à la Bill Evans Piano Academy. Il joue dans les clubs parisiens (Caveau de la huchette, jazz-club Lionel Hampton, Bilboquet..)
Il enregistre ensuite et tourne avec le quintet de Guillaume NOUAUX avec en guest Leroy JONES.
Quelques mois plus tard le clarinettiste Evan CHRISTOPHER l’engage dans son quintet, pour un enregistrement original, des concerts a New Orleans (Snug Harbor, Donna’s Bar and Grill) et New York (Joey’s pub , Lightouse).
Depuis sept ans Julien participe au «Mustique blues festival», dans les caraïbes, festival qui reverse tout bénéfice au profit de l éducation des enfants dans les grenadines.
Son album «Orleans Street Boogie» est produit par George H Buck,Jr. pour Southland/Jazzology, label de New orleans.
En 2008, Julien reçoit le prix du musicien de jazz de l’année décerné par le Hot club de France pour cet album et il enregistre sur le meme label «Driftin Blues».
Il passe trois mois a NEW YORK ou il étudie aux cotés de Georges CABLES et d’ Aaron GOLDBERG.
Son dernier disque «Look Like Twins» est produit et distribuer chez Fremeaux et Associes en 2010. Il accompagne la même année Joe louis Walker.
En décembre 2010, Il montre son talent derrière la scène en organisant plusieurs concerts a Saint Barthélemy avec notamment Keb mo , India Arie, Macy Gray, Ali Shaheed, Bill Sims.
Julien travaille actuellement sur différentes productions dont son nouveau disque, et tourne dans le monde entier. Son style unique peut être qualifié de Blues contemporain aux influences actuelles de pop, soul et jazz.

JULIANA STEINBACH
Née au Brésil en 1979, Juliana Steinbach a entamé ses études musicales en France. Après ses premières années de formation au Conservatoire de Lyon (CNR) et auprès de la pianiste américaine Christine Paraschos, elle a étudié au Conservatoire de Paris (CNSM) dans les classes de Bruno Rigutto et Pierre-Laurent Aimard ; elle y a obtenu les Premiers Prix de piano et musique de chambre et a été admise en 2002 à l’unanimité en Troisième Cycle de piano dans la classe de Jacques Rouvier, remportant à cette occasion le Prix de la Fondation Alfred Reinhold, un piano à queue Blüthner.
Juliana Steinbach a été l’élève de Franco Scala au sein de l’Académie Internationale de Piano d’Imola (Italie), de Maria João Pires dans sa résidence de Belgais (Portugal) et de Pnina Salzman à Tel-Aviv (Israël). Elle a reçu lors de diverses masterclasses les conseils de Dmitri Bashkirov, Emanuel Krasovsky, Alicia de Larrocha, Christoph Eschenbach. En mai 2007 elle a obtenu le Graduate Diploma de la Juilliard School de New York, après un cycle de perfectionnement effectué auprès du pianiste Joseph Kalichstein et des membres du Juilliard String Quartet.
Lauréate des Fondations Cziffra, Meyer, Natexis Groupe Banques Populaires, Alfred Reinhold et Umberto Micheli, Juliana Steinbach a été récompensée lors de plusieurs concours : le Concours International Artlivre à São Paulo (Brésil, 2001), les Rencontres Internationales de Tel-Hai (Israël, 2000 et 2001) et le Concours International de Jeunes Pianistes à Meknès (Maroc, 1996). En France, elle a reçu le Prix Flame, la Bourse Musicale du Zonta International, le Grand Prix et le Prix Spécial du Forum Musical de Normandie.
Passionnée de musique de chambre, elle a remporté en 2002 le Premier Prix du prestigieux “Premio Vittorio Gui” à Florence (Italie) et en 2005 le Prix Beethoven du Concours International de Musique de Chambre “Trio de Trieste” (Italie), en duo avec le violoncelliste Guillaume Martigné. Elle joue régulièrement aux côtés de brillants musiciens, comme les violonistes Marina Chiche, Amaury Coeytaux, Stéphanie-Marie Degand, Ivry Gitlis, Saténik Khourdoian, Nemanja Radulovic, Svetlin Roussev, Sayaka Shoji et Ayako Tanaka, les violoncellistes Eric-Maria Couturier, Sol Gabetta, Pavel Gomziakov et Béatrice Reibel, les flûtistes Sarah Louvion, Jaime Martin et Virginie Reibel, les clarinettistes Jérôme Comte et Tibi Cziger, le fagottiste Klaus Thunemann, le pianiste Jonas Vitaud, ainsi que les quatuors à cordes Accord, Bennewitz, Kuss, Psophos et Sine Nomine.
Très intéressée par la musique contemporaine, elle participe régulièrement à diverses créations et a collaboré avec les compositeurs Jean-Louis Agobet, Yves Chauris, Guillaume Connesson, Thierry Escaich, Balázs Horváth, Fabio Nieder, Matan Daniel Porat et François Sarhan. En 2010, le festival Aspects des Musiques d’Aujourd’hui à Caen lui a confié l’exécution de Chryptophonos de Philippe Manoury et des Structures de Pierre Boulez.
Juliana Steinbach s’est produite en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Paris, l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire, l’Orchestre des Jeunes de Fribourg, le Rundfunk Blasorchester de Leipzig, l’Orchestre Symphonique Mav de Budapest, l’Orchestre Symphonique d’Israël, collaborant avec des chefs comme Sergio Monterisi, Michael Cousteau, François-Xavier Roth, Théophanis Kapsopoulos, Jan Cober, László Kovács et Mendi Rodan.
En récital ou en musique de chambre, elle se produit à Paris (Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Maison de la Radio, Amphithéâtre Bastille, Opéra Garnier, Théâtre Mogador, Théâtre Marigny, Athénée Théâtre Louis- Jouvet), dans diverses séries françaises (Salle Molière à Lyon, Esplanade à Saint-Etienne, Opéra de Nantes), sur de grandes scènes européennes (Gewandhaus de Leipzig, Musikhalle de Hambourg, Gasteig de Münich, Académie Franz Liszt de Budapest, Rudolfinum de Prague, Teatro della Pergola et Teatro Comunale de Florence, Teatro São Luis de Lisbonne) et dans de prestigieux festivals (Périgord Noir en France, Salzburg en Autriche, Bologna Festival et Lago Maggiore en Italie, Santander en Espagne, Farsund en Norvège). Elle a joué dans des salles comme le Museum de Tel-Aviv, le Lincoln Center de New York, le Rozsa Center de Calgary, la Sala Cecilia Mereiles de Rio de Janeiro, le Teatro Colón de Buenos Aires, ainsi que dans plusieurs capitales d’Asie : Séoul, Manille, Bangkok, Hong-Kong et Tokyo (Casals Hall).
Depuis 2005, Juliana Steinbach est la fondatrice et directrice artistique du festival “Musique en Brionnais” qui attire chaque été une audience internationale dans les églises romanes de la Bourgogne du Sud. En 2009/2010, elle s’est vu offrir une carte blanche pour la première “Saison Blüthner” en France, huit concerts de piano et musique de chambre à Paris et Lyon.
Son album “Tableaux”, publié par Paraty au printemps 2010, réunit des oeuvres pour piano de Debussy (Estampes, Isle Joyeuse) et Moussorgski (Tableaux d’une Exposition). Sa discographie comprend également cinq enregistrements de musique de chambre (oeuvres de Schumann, Brahms, Franck, Ravel, Chostakovitch et Messiaen), produits entre 2001 et 2009 en France et en Allemagne.

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OLIVIER MANITARA
Olivier Manitara est né en France, le 15 juillet 1964, dans la petite ville de Vire, en Normandie.
Issu de parents modestes — son père, professeur d’art martiaux, et sa mère, institutrice -, il grandit avec les valeurs du monde modern et sans aucune éducation religieuse ou spirituelle.
Sa première expérience mystique se produisit à l’âge de 19 ans, alors qu’il était en train de découvrir le monde initiatique à travers des courants tells que la Rose-Croix, le martinisme et tout le milieu occultiste de l’époque. Alors qu’il était dans une discipline, cherchant à comprendre le monde qui l’entourait, il vit apparaître un homme avec une barbe blanche, qui s’avéra par la suite être le Maître Peter Deunov.
C’est à cette époque qu’il fit la rencontre de sa compagne, qui a depuis partagé toutes ses aventures.
En 1985, il commença une retraite spirituelle qui dura trois ans. Pour s’isoler du monde, il partit vivre dans les montagnes d’Ariège. C’est dans ce lieu chargé d’histoire, où vécurent les Cathares, des êtres qui tout comme lui ont cherché la Lumière, qu’il reçut l’inspiration pour écrire ses premiers livres : trois ouvrages sur l’Apocalypse de saint Jean, qui n’ont jamais été édités.
En 1986, il créa les Éditions Télesma, qui publièrent des ouvrages de Peter Deunov et de quelques occultistes de l’époque : Sésir, Péladan, Éliphas Lévi, ainsi que ses propres écrits, sous son nom de naissance, Olivier Martin.
En 1991, alors que la guerre du Golfe éclatait, Olivier voulut calmer les mondes subtils de destruction et de guerre. Il se déplaça dans de nombreuses villes et proposa des rassemblements pour transformer les forces de destruction qui polluaient les éthers en des énergies de paix.
C’est cette même année qu’il ouvrit officiellement son école initiatique, dans le courant de saint Jean.
Après avoir écrit quelques ouvrages, il anima de courts séminaires dans les plus grandes villes françaises. À travers des conférences, des méditations, des chants, des danses et des mouvements d’énergie — les mêmes moyens employés avant lui par Rudolf Steiner, Omraam Mikhaël Aïvanhov et Peter Deunov -, son véritable
enseignement prenait son envol. Avec le temps, il a rejoint un public de plus en plus nombreux.
En 1992, lui et sa compagne firent l’acquisition d’un petit village de l’Aveyron, qu’ils rebaptisèrent Terranova, c’est-à-dire « Terre Nouvelle ». Cette terre est le premier Village Essénien, dans lequel de nombreux amis vinrent le rejoindre et où il demeura durant quatorze ans.
En 1993, en Afrique, au Gabon, le deuxième Village Essénien vit le jour. C’est cette année-là que fut célébrée la première fête d’un Archange, celle de l’Archange Michaël.
En 1997, Olivier Martin devint Olivier Manitara. Depuis, tous ses livres portent ce nom. Cette même année, il vint pour la première fois au Québec, dont il tomba amoureux. Guy Paradis et Diane Latendresse, séduits par son enseignement, ont tout fait pour qu’il revienne, ce qu’il fit plusieurs fois. Et en 2008, il s’installa avec toute sa famille en Estrie.
Cette belle famille mérite une petite présentation…
Nazarh, né le 28 septembre — jour de la Saint-Michaël — 1997. Sa naissance remplit Olivier et sa compagne de joie : ils étaient maintenant une famille.
Fanny, née le 16 août 1999, pendant le congrès annuel d’été. Elle vint agrandir la famille et apporter à tous beaucoup de bonheur.
Salomé, née le 2 avril 2001. La petite dernière vint compléter la famille, comblée par cette troisième bénédiction.
En 2003, Olivier s’impliqua dans un projet mondial : il devint Messager du Manifeste pour la paix auprès de l’Unesco.
Cette année-là fut célébrée la première Ronde des Archanges, les quatre grandes fêtes des Archanges Michaël, Raphaël, Gabriel et Ouriel. Cette Ronde des Archanges est la pratique officielle des Esséniens contemporains, le corps vivant de la Nation Essénienne. Partout dans le monde, les Esséniens se rassemblent aux solstices et aux équinoxes pour fêter les Archanges et les Anges.
En 2006, la Nation Essénienne fut officialisée et devint l’identité du peuple essénien. Elle est reconnue par le gouvernement canadien comme oeuvre de bienfaisance, sous le nom de Fondation Essenia. La foundation mère a son siège administrative au Québec, et dans plusieurs autres pays, on retrouve des fondations
filles.
En octobre 2007, la Fondation Essenia fit l’acquisition d’une terre à Cookshire-Eaton, au Québec, qui devint le troisième Village Essénien. Olivier y vit et y enseigne, entouré de nombreuses familles.

PATRICK MODIANO
Haut nom de la litté¬ra¬ture contem¬po¬raine, Patrick Modiano a su séduire un lecto¬rat toujours plus large, grâce à la sensi¬bi¬lité avec laquelle il exor¬cise les fantômes de son passé, et illu¬mine les souve¬nirs de son enfance.
Né en 1945 à Boulogne-Billan¬court, Patrick Modiano gran¬dit auprès de sa mère Louisa Colpeyn, actrice, et de son père Albert, qui ne l’éleve pas. Entre l’absence de son père et les tour¬nées de sa mère, Patrick Modiano est très complice de son frère Rudy. Mais ce dernier meurt à l’âge de dix ans, des suites d’une leucé¬mie. Patrick Modiano en sort meur¬tri, et rendra de nombreux hommages à son frère dans ses romans.
Patrick Modiano vit une adoles¬cence mouve¬men¬tée, prin¬ci¬pa¬le¬ment passée dans des pension¬nats. Il a néan¬moins la chance d’être pris sous l’aile de Raymond Queneau, ami de la famille, qui lui donne des cours et l’aide à passer ses examens, mais il aban¬donne défi¬ni¬ti¬ve¬ment ses études l’année suivante.
En 1966, Patrick Modiano publie son premier article dans la revue Le Crapouillot, dont il a rencon¬tré l’année précé¬dente les créa¬teurs au café de Flore. Son mentor Raymond Queneau conti¬nue de soute¬nir les ambi¬tions litté-raires du jeune Patrick, et l’invite régu¬liè¬re¬ment dans des soirées édito¬riales chez Galli¬mard. C’est dans cette maison d’édition que Patrick Modiano publiera en 1967 son premier roman, La Place de l’étoile.
Depuis lors, Patrick Modiano n’a cessé d’écrire, s’impo¬sant en maître dans le paysage litté¬raire français. Son troi¬sième roman Les Boule¬vards de cein¬ture a reçu le Grand Prix du roman de l’Acadé¬mie française, et lors de la paru¬tion de son sixième ouvrage, Rue des boutiques obscures, son œuvre complète sera récom¬pen¬sée par le Prix Goncourt.
Ce n’est pas moins de vingt-huit romans que Patrick Modiano a écrit en trente-cinq ans de carrière, ce qui fait de lui un auteur proli¬fique. Ses thèmes de prédi-lec¬tions sont la quête de l’iden¬tité, les mouve¬ments de société et la ques¬tion du père.
Outre ses romans, Patrick Modiano a égale¬ment écrit des scéna¬rios pour le cinéma, tels Lacombe Lucien avec Louis Malle, et signé un album de chan¬sons avec Hughes de Cour¬son dans lequel chantent Françoise Hardy et Régine.

MICHEL HOUELLEBECQ
Figure controversée mais néanmoins très renommée de la littérature contemporaine française, Michel Houellebecq se fait connaître avec des oeuvres provocantes telles que Extension du domaine de la lutte ou Plateforme. Ses oeuvres multiples, traitent avec un accent toujours polémique de thèmes comme la solitude, le détachement du monde, l’absurdité de la vie professionnelle ou la misère sexuelle. Confié à l’âge de 6 ans à sa grand-mère paternelle, Michel Houellebecq est élevé loin des siens, son père guide de haute montagne et sa mère anesthésiste se désintéressant de lui. D’ailleurs, cette période de sa vie et cette solitude seront exprimées avec force dans ses romans. Après des études supérieures en agronomie, il obtient son diplôme d’ingénieur mais n’exerce pas de suite et «profite» d’une période de chômage pour se tourner à l’âge de 20 ans vers la création littéraire. Une rencontre décisive bouleverse son parcours, Michel Bulteau, directeur de la Nouvelle Revue de Paris, lui propose de participer à la collection des Infréquentables qu’il a créée aux éditions du Rocher. Michel Houellebecq publie en 1991 la biographie de Howard P. Lovecraft, Contre le monde, contre la vie, et collabore à de nombreuses revues dont Les Inrockuptibles. Il devient secrétaire administratif à l’Assemblée nationale et signe Rester vivant, puis son premier recueil de poèmes La Poursuite du bonheur (1992), récompensé par le prix Tristan Tzara. Quelques années plus tard, en 98, il reçoit le prix Novembre pour Les Particules élémentaires. En 2005, il sort La Possibilité d’une île, pour lequel il reçoit le prix Interallié, qu’il adapte lui-même au cinéma en 2008, avec notamment Benoît Magimel. En 2010, après trois échecs consécutifs, il reçoit le Prix Goncourt pour La carte et le territoire. En 2013, il publie aux éditions Flammarion un deuxième recueil de poésie intitulé Configuration du dernier rivage.
En 2014 il participe dans l’album de Jean-Louis Aubert, Les Parages du Vide. Dans ce disque Aubert chante des poèmes de Houellebecq. La même année il joue dans deux films : le téléfilm L’Enlèvement de Michel Houellebecq de Guillaume Nicloux (lui-même) et Near Death Experience de Gustave Kervern et Benoît Delépine (Paul). Après la chanson et le cinéma, l’écrivain revient en 2015 avec un livre Soumission publié chez Flammarion, qui reprend les thèmes qui lui sont chers, la misère sexuelle, une vie de bureau débilitante, l’islamisme rampant et une social-démocratie en déconfiture. Le romancier, considéré comme le plus grand écrivain français contemporain, reçoit la même année le prix de la BNF pour l’ensemble de son oeuvre.

MONIQUE WITTIG
Monique Wittig est née en Alsace dans le département du Haut-Rhin. Dans les années 1950 elle arrive à Paris et fait des études à la Sorbonne. Son premier roman, L’Opoponax, publié par les éditions de Minuit en 1964, attire l’attention des critiques alors qu’il gagne le Prix Médicis dont le jury se compose de Nathalie Sarraute, Claude Simon et Alain Robbe-Grillet. Louangé par ces écrivains respectés, le roman est vite traduit en anglais, il sera par ailleurs encensé par les critiques aussi bien anglais qu’américains.
En mai 1968, Wittig s’engage dans le mouvement de révolte étudiant et ouvrier. Comme d’autres militantes, elle s’aperçoit très vite que les têtes pensantes du mouvement, lire les hommes, ne veulent pas partager avec elles leurs fonctions de leader. Elle devient alors l’une des premières théoriciennes et activistes du néo-féminisme, lequel se crée dans une ambiance radicale. C’est dans ce contexte qu’elle termine Les Guérillères -son œuvre peut-être la plus influente- qui sera publiée en 1969. Révolutionnaire autant sur le plan de sa forme et que de son contenu, ce roman est lui aussi traduit en plusieurs langues. Il devient dès lors enjeu de débats, source d’idées pour un grand nombre de penseurs et d’écrivains féministes et lesbiens autour du monde.
En mai 1970, Wittig co-publie un des premiers manifestes du mouvement féministe français. Pendant les années 1970, elle se retrouve au cœur des mouvements féministes et lesbiens radicaux qui émergent en France. Elle fonde ainsi des groupes tels les Gouines rouges et les Féministes révolutionnaires.
En 1973 elle publie Le Corps lesbien (traduit en anglais en 1975 sous le titre The Lesbian Body), et en 1976, avec son amante Sande Zeig comme co-écrivain, Brouillon pour un dictionnaire des amantes (traduit en anglais en 1979 comme Lesbian Peoples : Material for a Dictionary.) En 1976, Wittig et Zeig déménagent aux États-Unis.
C’est aux États-Unis que Wittig commence à écrire la plupart de ses essais théoriques. En effet, ses essais les plus célèbres datent de la fin des années 1970 et du début des années 1980. Dans des genres tels l’essai philosophique (» The Straight Mind » ou » La Pensée straight «) et la parabole (» Les Tchiches et les Tchouches «), elle expose les rapports entre le lesbianisme, le féminisme et la littérature. La plupart de ses essais paraissent dans deux revues : elle fait partie du collectif qui publie la plus importante revue féministe en France, Questions féministes ; et elle participe par ailleurs à la revue américaine Feminist Issues, fondée pour traduire en anglais les articles de Questions féministes. Comme elle traduit ses essais du français à l’anglais et vice-versa, son œuvre devient vraiment bilingue. Elle traduit aussi Spillway de Djuna Barnes sous le titre français de La Passion. Il faut noter qu’elle avait déjà traduit L’Homme unidimensionel de Marcuse, et les Nouvelles lettres portugaises des Trois Marias.
Durant les années 1980, elle revient à la fiction et plus particulièrement au théâtre. Sa pièce, créée et montée avec Zeig, d’abord en anglais comme The Constant Journey (1984) et ensuite à Paris comme Le Voyage sans fin (1985) reprend, dans une version lesbienne, l’histoire de Don Quixote. Son dernier roman, Virgile, non, reprend le motif de La divine Comédie de Dante, mais dans ce cas l’enfer, les limbes et le paradis se situent à San Francisco!
Après son immigration aux États-Unis, Wittig travaille comme professeur invité en résidence dans plusieurs universités américaines. Elle obtient son doctorat avec une thèse intitulée «Le chantier littéraire» sous la direction de Gérard Genette. Elle devient professeur de français et d’études féministes à l’Université d’Arizona en 1990. L’ensemble de ses essais, publiés en 1992 sous le titre The Straight Mind, sont désormais accessibles à un vaste public. Ces essais ont influence et influencent encore sur la théorie féministe et lesbienne.
En 1994, durant un colloque à l’Université de Kentucky, Wittig lit sa première œuvre de fiction écrite en anglais, The Girl. C’est cette fiction, The Girl, qui nourrit le scénario pour le film éponyme réalisé par Sande Zeig. Pendant la décennie 1990, Wittig prépare la publication de ses nouvelles dans une collection intitulée Paris-la-Politique (1999) et la traduction de The Straight Mind en français. Pour fêter cette publication, Marie-Hélène Bourcier et Suzette Robichon organisent un colloque de caractère international qui a lieu à Paris en juin 2001, avec la présence de Wittig et Zeig, cette dernière présentant par la même occasion la première française du film The Girl. On retrouvera les actes du colloque dans un livre intitulé Parce que les lesbiennes ne sont pas des femmes (2002) sous la direction de Marie-Hélène Bourcier et Suzette Robichon.
La mort subite et inattendue de Wittig, en janvier 2003, a terminé trop tôt la vie et l’œuvre de l’écrivain, du philosophe et de l’activiste extrêmement créatrice et influente dont les idées continueront à inspirer tous ceux et celles qui luttent contre » la pensée straight » dans toutes ses dimensions.

Hélène Grimaud
Hélène Grimaud est un peu une humaniste du XXIe siècle. Ce n’est pas seulement une pianiste passionnée de musique qui joue de son instrument avec une grande poésie et une technique impeccable, elle s’est également révélée une grande avocate de la protection de la nature, une fervente militante des droits de l’homme et une femme de lettres talentueuse.
Née à Aix-en-Provence en 1969, elle se forme avec Jacqueline Courtin au conservatoire local puis à Marseille avec Pierre Barbizet. Elle est admise au Conservatoire de Paris dès l’âge de treize ans et remporte le premier prix de piano trois ans plus tard, en 1985. Elle poursuit sa formation avec György Sándor et Leon Fleisher. En 1987, elle donne son premier récital à Tokyo et est invitée par Daniel Barenboïm à jouer avec l’Orchestre de Paris.
C’est le début d’une carrière étincelante. Elle se produit avec de nombreux orchestres prestigieux sous la direction de chefs renommés, et ses disques sont récompensés par des prix : « Enregistrement classique de l’année » à Cannes, «Choc», Diapason d’or, Grand Prix du disque, Record Academy Prize (Tokyo), Prix du Midem classique et Echo en Allemagne.
Entre ses débuts, en 1995, avec le Philharmonique de Berlin sous la direction de Claudio Abbado, et ceux, en 1999, avec le Philharmonique de New York sous la direction de Kurt Masur – deux jalons importants et deux succès parmi tant d’autres – s’insère un autre type d’événement : elle fonde dans l’État de New York le Wolf Conservation Center.
C’est sa rencontre fortuite avec un loup, dans le nord de la Floride, qui fait naître son amour pour l’espèce en danger et la décide à ouvrir un centre de sensibilisation à l’environnement. « Pouvoir participer activement à la protection des animaux et les remettre à la place qui est la leur, il n’y a rien de plus gratifiant », estime-t-elle.
Mais l’engagement d’Hélène Grimaud ne s’arrête pas là : elle est également membre de l’organisme Musicians for Human Rights, un réseau mondial de musiciens et de personnes travaillant dans le domaine musical qui s’attachent à promouvoir une culture des droits de l’homme.
Pour la plupart des gens, fonder et diriger un centre de protection des loups ou faire une carrière musicale florissante serait suffisant pour remplir une vie. Hélène Grimaud, elle, trouve encore le temps de cultiver une autre passion : l’écriture. Son premier livre, Variations sauvages, paraît en 2003 et ne tarde pas à être traduit en anglais, en japonais, en néerlandais et en allemand. Il est suivi en 2005 de Leçons particulières, à la fois roman et autobiographie, et en octobre 2013 d’un autre roman en partie autobiographique, Retour à Salem.
En septembre 2013 est sorti chez Deutsche Grammophon son enregistrement des deux concertos pour piano de Brahms sous la direction d’Andris Nelsons, où elle est accompagnée par l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise dans le Premier et le Philharmonique de Vienne dans le Deuxième. Durant sa tournée en Asie du Sud-Est avec les deux concertos, elle avait suscité le commentaire suivant du Straits Times de Singapour : « Son jeu se distingue par d’excellents tempos et une belle harmonie du toucher, et on a eu droit à de parfaits fondus-enchaînés entre le piano et l’orchestre. »
Hélène Grimaud est également une chambriste ardente et passionnée, qui joue fréquemment dans les grands centres musicaux et les festivals les plus prestigieux avec un large éventail de musiciens, dont Sol Gabetta, Thomas Quasthoff, Rolando Villazón, Jan Vogler, Truls Mørk, Clemens Hagen et les frères Capuçon.
Elle enregistre en exclusivité pour Deutsche Grammophon depuis 2002. Son disque, sorti en septembre 2012, Duo, avec la violoncelliste Sol Gabetta, a remporté l’ECHO 2013 dans la catégorie « Enregistrement de musique de chambre de l’année ». À l’automne 2012, les deux musiciennes jouaient en Allemagne et en France le programme Schumann, Brahms, Chostakovitch et Debussy qui figure sur le disque. Il s’agit en fait du programme d’un concert « à couper le souffle » (selon le Berner Zeitung) que les deux interprètes avait donné au Festival de Gstaad 2011.
La discographie d’Hélène Grimaud comprend en outre un album Mozart sorti en 2011 avec les Concertos pour piano nos 19 et 23 et l’air de concert avec piano concertant Ch’io mi scordi di te ? chanté par Mojca Erdmann; un récital en solo, Résonances (2010), qui réunit des œuvres de Mozart, Berg, Liszt et Bartók ; un disque Bach avec des pages solistes et des œuvres concertantes dans lesquelles elle dirige du clavier la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême ; un disque Beethoven avec la Staatskapelle de Dresde et Vladimir Jurowski ; Réflexion et Credo, deux albums réunissant des œuvres thématiquement liées entre elles ; un programme Chopin/Rachmaninov ; un disque Bartók où elle joue le Troisième Concerto dirigé par Pierre Boulez avec le London Symphony Orchestra ; enfin, un DVD où elle interprète le Deuxième Concerto pour piano de Rachmaninov avec Claudio Abbado et l’Orchestre du Festival de Lucerne.
Hélène Grimaud est sans aucun doute une artiste aux multiples talents. L’engagement dont elle fait preuve dans le domaine musical, aussi bien dans ses concerts que ses enregistrements, se reflète et est amplifié par l’ampleur de ses activités environnementales et littéraires.